Vous êtes le sel de la terre...  la lumière... 

06.02.2011 / Esaïe 58.7-10 / 1 Corinthiens 2.1-5 / Matthieu 5.13-16

Vous, vous êtes le sel de la terre ... 

Vous vous êtes la lumière du monde ...

A qui Jésus s’adresse-t-il : Qui est sel et lumière du monde ?

A ceux qu’Il a déclaré «heureux» dans les béatitudes : les pauvres, les tristes, les non-violents, les assoiffés et affamés de justice, les gentils, les purs, les artisans de paix, les souffrants et persécuté.

A ceux qui chancellent sur la terre, à ceux sont en manque, en faillite dans ce monde, aux croyants insatisfaits des critères de réussite dictés par l’élite.

Ceux dont leur Père, leur racine, leur repère, leur force est au ciel.

A cause de ce lien avec celui qui règne dans le ciel, les disciples sont naturellement sel et lumière sur la terre. 

Et Jésus les encourage à ne pas se dénaturer. 

Soyez ce que vous êtes ! 

Soyez ce qu’il vous est donné d’être. 

Ne perdez pas votre saveur ! Ne mettez pas votre lampe sous un seau ! Vous deviendriez inutile et vous ne seriez plus vous-mêmes.

Etre et rester disciple, c'est une manière d'être à l'autre. Cela doit se faire afin que Dieu, qui est invisible dans les cieux, soit loué.

Privilège et responsabilité

Etre sel de la terre et lumière du monde, c’est un privilège, certes, mais c’est aussi, mais c’est d’abord une responsabilité

Soyez ce qu’il vous donné d’être ! Il s’agit là d’un fait : vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde ! 

Ce n’est pas : "Devenez le sel de la terre" ! Ni : "Efforcez-vous d’être la lumière du monde " ! Mais : " Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde " ! 

C’est là un fait, une donnée, que nous le voulions ou non, que cela nous plaise ou non.

Grâce et obéissance

C’est une grâce reçue, qui par l'obéissance peut permettre de porter des fruits, à la seule gloire de Dieu.

Etre sel, c’est révélé le goût des choses et des différents éléments  et composants de la vie humaine.

Etre lumière, c’est permettre de s’orienter dans la marche de la vie, c’est donner des repères. Comme on s’oriente quand on marche dans l’obscurité en se repérant par des lumières qui brillent au loin.

Les hommes et les femmes d’aujourd’hui, au milieu de l’abondance de biens, d’informations, d’événements et de distractions, du tout accessible, du tout consommable, du tout jetable, ont besoin de trier, de hiérarchiser pour retrouver et retenir ce qui est essentiel à la vie.

En tant que chrétiens, n’ayons pas peur d’entretenir notre spécificité, nos valeurs, nos soifs. N’ayons pas honte de notre particularité. 

Conservons la certitude, qu’en Jésus-Christ, ma vie prend un éclairage radicalement nouveau et me condamne à être au milieu de mes contemporains différents dans mes intérêts et dans mes engagements.