A2R5 / 28.10.2011 / Le cinquième commandement

A prier :

Tu veux que je devienne véritablement une personne, Seigneur.

Mais je crois pour cela devoir élminer

tout ce qui me contrarie.

J’ai toujours peur de ne pas trouver mon identité :

d’être captif de ma famille,

d’étouffer dans le carcan de valeurs dépassées,

de ne jamais être indépendant.

Je suis semblable au sable mouvant du désert,

sans racine ni point d’attache,

une proie facile pour la mode, la publicité, la propagande ;

et autour de moi beaucoup de gens vivent de la même manière.

Seigneur, nous mériterions

que tu nous laisses mourir

à cause de notre manque de racines.

Nous ne pouvons pas nous aider nous-mêmes, Seigneur,

mais aie pitié de nous,

et permets-nous de revivre ensemble en ton amour.

Extrait de «10 x libre», Ernest Lange, 

Presses Bibliques Universitaires

Je retiens :

Le principe : 

Le respect, non la révolte !

Les grands textes de la Bible :

Matthieu 24

Ecoute Israël : Je suis le SEIGNEUR ton Dieu. C’est moi qui t’ai fait sortir d’Égypte, où tu étais esclave.

«Respecte ton père et ta mère. Ainsi tu vivras longtemps dans le pays que moi, le SEIGNEUR, je te donne.»

Exode 20.12

ou : Tu honoreras ton père et ta mère !

Qu’est-ce que Dieu veut de toi dans le cinquième commandement ?

Dieu veut que je l’honore comme mon Seigneur en respectant les autorités sous lesquelles il m’a placé, en premier lieu celle de mes parents.

Les parents, les autorités sont une image de la paternité et de la souveraineté  de Dieu.

Les parents sont appelés à refléter l’amour de Dieu pour nous. Ils nous aident à grandir jusqu’à la maturité. Par eux, nous faisons l’apprentissage de l’obéissance à leur loi, cela nous aidera à suivre ensuite les principes que nous nous fixerons pour notre vie.

La vie n’est possible que dans un minimum d’ordre fondé sur la justice, et les autorités sont les instruments de Dieu pour faire régner cet ordre dans le désordre du péché.

Ephésiens 3.14-15 : 14C'est pourquoi je me mets à genoux devant Dieu le Père, 15de qui toute famille reçoit son nom dans les cieux et sur la terre. 

Romains 13.4 : 4Oui, les autorités sont au service de Dieu pour te conduire au bien. Mais si tu fais le mal, tu dois avoir peur, car les autorités ont le pouvoir de punir, et ce n'est pas pour rien ! Quand les autorités punissent, elles sont au service de Dieu, elles montrent la colère de Dieu contre celui qui fait le mal. 

Honorer, c’est obéir quand les autorités se tiennent dans la limite que Dieu leur a marquée et leur désobéir quand ils franchissent cette limite et se mettent à la place de Dieu.

Actes 5.29 : 29Pierre et les autres apôtres répondent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. 

Matthieu 10.37 : 37« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. 38Celui qui ne prend pas sa croix et qui ne me suit pas, celui-là n'est pas digne de moi. 

1 Pierre 2.13-14 : 13Obéissez aux autorités à cause du Seigneur : au roi parce qu'il est le chef de tous, 14et aussi aux gouverneurs. Le roi les envoie pour punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien. 

A discuter :

Quel comportement avoir envers un parent abuseur ou violent ? Est-ce l’honorer que de le dénoncer à la justice ?

Que penser du mouvement des indignés ?

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A méditer :

Inutile de vivre en révolte continuelle !

ni contre tes parents –

ni contre tes professeurs –

ni contre les traditions –

ni contre la loi –

La révolte contre la vie bien ordonnée

enchaîne tout autant qu’une obéissance servile.

Moi, le Dieu tout-puissant, je veux être ton père céleste.

Tu pourras ainsi découvrir

la force révolutionnaire de l’amour.

Extrait de «10 x libre», Ernest Lange, 

Presses Bibliques Universitaires